En France et dans le monde, un immense élan de solidarité et de défense de la liberté d’expression s’exprime avec « je suis Charlie ». Un bien pour un mal ?
Pourtant, déjà, des contre-mouvements se créent (par ex.), des propos destructeurs sont tenus, et certains profitent de cette période pour réagir ou aggraver des clivages (par ex.).
Alors ce soir je formule 3 voeux au bon génie :
- que cet élan pour la liberté d’expression perdure et se développe,
- que ceux qui défendent aujourd’hui la liberté d’expression, continuent à le faire sans utiliser le terrorisme intellectuel comme il est maintenant si courant,
- que chacun puisse enfin parler de tout sujet, de façon respectueuse, sans craindre haine ni rejet ni procès d’intention.
Ces voeux sont idéalistes, mais une part dépend de chaque personne :
La résolution des problèmes ne fonctionne de façon satisfaisante, à court et à long terme, que grâce à un dialogue constructif, lui-même basé sur un constat préalable factuel et sans tabou.
Encore faut-il avoir le courage de le faire, à chacun de réaliser un effort en ce sens. L’objectif commun en vaut la peine.